Rigaud, 1881 : Exclamation ironique ; par abréviation de hasard, — dans le jargon des typographes.
Un poivreau vient-il promener sa barbe à l’atelier, H ! s’écrient ses confrères.
(Boutmy, Les Typographes parisiens)
Boutmy, 1883 : Exclamation ironique qui est employée dans une foule de circonstances. C’est l’abréviation du mot hasard, dont on se sert également. H ! ou hasard ! est employé ironiquement et par antiphrase pour dire qu’une chose arrive fréquemment. Un poivreau vient-il promener sa barbe à l’atelier, H ! s’écrient ses confrères. Quelqu’un raconte-t-il une sorte un peu trop forte, son récit est accueilli par un H ! très aspiré et fortement accentué.
France, 1907 : Exclamation en usage dans les ateliers de typographie, première lettre du mot hasard, qu’on emploie ironiquement quand ou entend répéter souvent la même chose ou les mêmes histoires. On dit soit hasard ! soit h !
Un poivreau vient-il promener sa barbe à l’atelier, h ! s’écrient ses confrères. Quelqu’un raconte-t-il une sorte un peu trop forte, son récit est acceuilli par un h ! très aspiré et fortement accentué.
(Eugène Boutmy)